Table rase des anciennes croyances qui promettaient le paradis dans un autre monde … qu’il fallait mériter !
Foin de toutes ces balivernes !
Une nouvelle philosophie se développe en Amérique et en Asie et envahit le restant du monde développé : celle de l’Homme-Dieu qui nous enseigne que le bonheur sera désormais de ce monde.
Ses objectifs : la mort de la mort, l’augmentation des capacités humaines, la suppression du risque et la colonisation du cosmos pour y installer 1000 milliards d’humains …
L’ « homme parfait » présélectionné avant de « jouir » d’une procréation artificielle, puis « augmenté » et « protégé » par une surveillance permanente et sans faille.
Le Bonheur éternel sans cauchemar (et … sans rêve ?)
Un Bonheur liberticide … sans fin !
Une offre qui commence à envahir l’Europe … derrière une phase préliminaire d’éradication des racines préexistantes.
Illustration par des extraits de 2 articles récents et simultanês de notre presse nationale.
Du « Moyen Age » aux … « Transes Humanistes » ?
Faut-il de nos jours juger le geste courtois comme le font ces chercheurs belges en prétendaant que la galanterie cache une forme de « sexisme bienveillant » particulièrement pervers, dont le propos est de garder la femme en état d’infériorité au moyen d’arguments doucereux ?
Tenir une porte, céder le passage, offrir son siège dans le métro, voilà qui relèverait de la pure astuce…
On dit qu’un projet de loi, en Suède, pays progressiste en matière de relations hommes-femmes, prévoit l’obligation d’un engagement écrit avant tout acte sexuel. Faudra-t-il faire valider les signatures devant notaire ?
Ce mouvement n’est pas le seul qui agite le spectre d’une civilisation qui n’est pas la nôtre.
Fini, l’ambiguïté !
ce serait changer les règles du jeu en cours de partie. Impossible alors de distinguer le geste tendre de l’attouchement coupable.
(Extraits de la chronique de Metin Arditi, journal La Croix du 19 mars 2018.)
Des Racines au … Vertige ?
L’homme judéo-chrétien se construit traditionnellement sur ses faiblesses et l’inéluctabilité de la mort, tandis que les transhumanistes veulent supprimer les limites de l’humanité grâce aux vertigineuses techniques NBIC (Nanotechnologies, biotechnologies, informatique, sciences cognitives)
Demain, la déconnexion entre plaisir, sexe, amour et reproduction sera totale : tout deviendra modulaire, choisi et industrialisé. Sélection et modifications génétiques des embryons, sexe virtuel et robot-sexe, utérus artificiel, enfants produits par des couples du même sexe, bébés avec trois parents puis sans parents vont industrialiser amour, sexe et procréation.
Les transhumanistes convaincront l’opinion que la naissance est trop hasardeuse et que le bébé à la carte est plus rationnel : le tri des embryons par fécondation in vitro, favorisé par le désir d’enfant parfait qui habite beaucoup de parents, deviendra une étape de toute grossesse raisonnable. Les enfants nés sans sexe auraient un avantage important face aux enfants naturels.
Sélectionnés et optimisés par de puissantes intelligences artificielles, ils bénéficieraient de capacités supérieures et d’une espérance de vie allongée.
(Extrait de l’édito de Laurent Alexandre, l’Express n° 3480)
Petite question, en conclusion …
Cà vous tente, une vie sans fin où l’on s’ennuie mortellement ?