Le principe de la Gestalt – Thérapie
La Gestalt-thérapie se caractérise par son attention à la dimension corporelle et consiste à prendre en compte la personne dans sa globalité plutôt que de la considérer de manière morcelée dans une approche centrée sur un organe ou les symptômes d’une maladie.
La Gestalt-thérapie prend appui sur le corps pour donner du soin à la « forme » : elle vise la mise en mouvement des formes figées pour fluidifier l’échange entre l’organisme et l’environnement.
Cette méthode se distingue par l’importance qu’elle accorde au « contact » entre l’individu et les autres, entre l’organisme et son environnement, entre le « moi » et le « non moi », le contact étant défini comme le « toucher touchant quelque chose ».
A l’écoute des émotions et des sensations
En fait, aucun organisme ne subsiste sans échange. Ce contact peut être ouvert, aisé, créatif, mais il peut aussi se révéler résistant, difficile, source d’angoisses.
Le travail thérapeutique vise alors à le rendre plus conscient et plus fluide, en se mettant à l’écoute
– des émotions
Parcours dans les émotions …
– des sensations
Parcours dans les sensations …
Une voie intéressante : la danse
Dans cette thérapie, la danse apparaît comme une voie intéressante pour explorer le contact en étant dans « l’ici et maintenant ».
Elle oblige à être regardé, à ajuster l’amplitude de ses mouvements, fait prendre conscience de sa capacité -et de ses limites – à toucher et a être touché.
Elle demande d’être attentif à l’autre et à soi dans son rapport à l’autre.
… explorer le contact en étant dans « l’ici et maintenant ».
Entre les moments dansés, les mots trouvent leur place.
Celui qui le souhaite peut évoquer une difficulté de sa vie personnelle, qui peut s’avérer particulièrement douloureuse.
Une fois l’échange terminé, les membres du groupe peuvent proposer des « feeds backs » en partage d’un ressenti, d’une réaction.
Thérapie individuelle ou de groupe
Par rapport à la thérapie individuelle, le travail en groupe est considéré comme un accélérateur.
(Source : Journal La Croix du 8 août – 2018 Article : Elodie Maurot).
