Le groupe néerlandais se recentre dans le secteur de la santé, avec la vente d’équipements médicaux pour les hôpitaux et le grand public.

Recentrage vers un secteur à forte croissance

L’entreprise ne vendra plus que des équipements médicaux (scanners, IRM, etc.) aux hôpitaux et des accessoires pour le grand public.
Ce secteur est appelé à connaître une forte croissance avec le vieillissement de la population, l’augmentation des maladies chroniques, la hausse des dépenses dans les pays émergents et le développement de la santé connectée.

Abandon du secteur du « petit » électroménager …

Lors de la présentation de ses résultats pour 2019, Philips a ainsi annoncé la vente prochaine de son petit électroménager, qui représente encore 2,3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, soit 12 % environ du total. « Cette activité n’est plus stratégique pour nous, mais elle a encore de la valeur et elle suscitera beaucoup d’intérêt », a expliqué Frans van Houten, le directeur général, en vantant « la capacité du groupe à se réinventer ».

Le rasoir Philips, le rasoir qui rase … poutine !

Fini donc les rasoirs, les fers à repasser, les aspirateurs ; ou encore les cafetières à la marque néerlandaise. C’est une page qui se tourne pour Philips et pour l’électronique européenne grand public, ou du moins ce qu’il en reste.

Philips se sépare aussi de son emblématique branche de l’éclairage !
En 2016, il avait mis en Bourse sa division éclairage, faute d’avoir trouvé un repreneur.
La fabrication de lampes à filament de carbone fut à l’origine de l’entreprise, créée par les frères Philips en 1891.

A noter aussi que la célèbre marque néerlandaise célèbre en 2019 la plus grande entrée en Bourse européenne de l’année (selon Euronext)

… après un premier abandon du « gros » électroménager !

Dans les trois dernières décennies, le groupe a cédé son gros électroménager (machines à laver, réfrigérateurs…) à l’américain Whirlpool …

Une publicité qui date …

… et s’est désengagé de l’informatique, de l’édition musicale (après avoir été à l’origine du CD et du DVD avec le japonais Sony), de la téléphonie mobile, ou encore des semi-conducteurs. En 2011, Philips avait aussi vendu ses téléviseurs au chinois TPV, qui exploite la marque sous licence. Que reste-t-il aujourd’hui ? Les activités autour de la santé, sur lesquelles Philips est présent depuis la fin de la Première Guerre mondiale, avec les machines à rayons X.

Philips, un habitué de la méthode à la « tronçonneuse ».

Chez Philips, les changements de périmètre sont devenus une habitude. Dans les années 1990, le PDG d’alors, Jan Timmer, avait même été surnommé le « boucher d’Eindhoven » (la ville où se trouve le siège de l’entreprise néerlandaise), pour ses restructurations à marche forcée. Le groupe employait 200 000 personnes il y a trente ans, contre seulement 77 000 aujourd’hui.

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