Le « Droit » au service d’un nouveau monde ?
« Le rôle du droit, c’est de faire couler l’eau froide de la raison sur la chaleur des passions. Le droit est un facteur de stabilité, il ne peut fluctuer au rythme des sondages. Le droit, comme l’éthique ou la déontologie, s’écarte des faits pour se placer sur le terrain des valeurs et du débat réflexif. Il n’a de sens que s’ils permet de décoller des faits et de refréner les désirs qui poussent à avaliser tout ce que la technique permet.
Face à la technique qui permet de faire toujours plus, le droit doit fixer les limites. Une de ces limites consiste à subordonner les intérêts particuliers à l’intérêt général.
Or, avec le projet actuel de loi de bioéthique, on assiste à un phénomène inédit puisqu’on légifère au profit d’une minorité (LGBT) au risque d’ébranler la société dans son ensemble, en brouillant le droit de la filiation, le rôle de la médecine, et l’intérêt supérieur de l’enfant.
Avec la réforme bioéthique, le père va devenir optionnel ».
(Pierre Le Coz, philosophe).
La loi de bioéthique adoptée …
» Le gouvernement n’a pas bâclé le débat préalable au projet de loi éthique. Les opposants, pour leur part, ne l’ont pas boudé. Ils ont participé à toutes ses étapes, dans le complet respect de leurs interlocuteurs.
Ce long processus n’a cependant pas fait dévier le texte de sa trajectoire … »
(Guillaume Goubert, directeur de la rédaction du journal La Croix)
Les coulisses de ce projet de loi …
« Dîner secret, députés manœuvrant en coulisses, lobbying…