En ces temps de « COVID-19 », le risque et partout, mais pour « l’homme sage », la prudence est son meilleur Allié !
La vertu de prudence,
« Prudentia est lié étymologiquement à providentia, en latin : « voir en avance ».
Le prudent est celui qui prend le temps du recul, de la réflexion et du discernement.
Il me semble qu’il faut se départir de l’image un peu désuète et réductrice d’une prudence qui serait une forme de peur, d’attentisme, une manière de ne pas avancer.
Le prudent est celui qui ne se laisse pas mener uniquement par son affectivité, ses valeurs, ses convictions mais cherche à évaluer le mieux possible les conséquences de son action.«
(Père Rémi de Maindreville, Jésuite)
confrontée au risque,
« La prudence n’interdit pas le risque, ni n’évite toujours le danger.
Quel risque ? Quel danger ? Dans quelles limites ? Dans quel but ? Le principe de plaisir en dispose, et c’est ce qu’on appelle le désir ou l’amour.
Comment ? Par quels moyens ? Avec quelles précautions ? Le principe de réalité en décide, et – quand il décide – au mieux, c’est ce qu’on appelle la prudence. »
(André Comte-Sponville, philosophe)
est la condition d’une vie réussie !
« L’homme « prudent » pèse en toutes choses le pour et le contre ; ses actes sont réfléchis, il ne multiplie pas les savoirs, mais sait distinguer l’essentiel de l’accessoire. »
(Anselm Grun, moine bénédictin)
« Que choisit l’homme prudent ?
Non, certes, son objet, le désir y pourvoit, mais les moyens de l’atteindre ou de le protéger.
Le désir, l’amour le guident ; la prudence l’éclaire. »
( André Comte-Sponville, philosophe)
« Il trouve toujours la solution qui convient en un moment donné.
Par-delà l’instant présent, il pense à l’avenir.
De toute évidence, la “prudence” est la condition d’une vie réussie. »
(Anselm Grun, moine bénédictin)