De violentes déferlantes envahissent les rues de nos villes, les écrans de nos télévisions et les pages de nos réseaux sociaux …
Au mépris de ce peuple des invisibles dont personne ne se soucie et … qui se tait !
Par indifférence ou … par peur !
Particulièrement courageux sont aujourd’hui ceux qui osent exprimer leurs convictions un tant soit peu contraires.
François Sureau est écrivain et avocat.
Il est également chroniqueur dans plusieurs journaux nationaux.
Il me plaît à titre d’EDITO de citer quelques unes de ses réflexions, utiles à saine réflexion
Plusieurs France … se forment sous nos yeux …
Nous sommes ce peuple spectateur, muet devant » le dégradant face-à -face de la foule et du gouvernement technocratique : d’un côté le régime du rot législatif, de l’autre les appels au meurtre symbolique. Entre les deux ce peuple invisible que nous sommes devenus et que personne ne semble plus représenter vraiment. Là est le danger véritable que tous les hommes de bonne volonté devraient travailler à conjurer. Nous avons laissé advenir la guerre de tous contre tous. Les institutions dépassées ne servent plus qu’à empiler les normes que leur dicte le souci exclusif de la communication politique. Nous n’avons plus de lois. Plusieurs France, aucune ne méritant ce nom, se forment sous nos yeux. A ces mouvements inexplicables, le complot offre ses séductions, et le bouc émissaire, son visage. Nous en sommes là. »
Le Peuple …
« L’évocation du peuple est inquiétante, elle sert à justifier ces passions, cette grosse bête dont parle Victor Hugo et qui ne se trompe jamais »
« Le langage de la technocratie actuelle …
c’est un langage de maboule, une langue invraisemblable
Le référendum populaire …
« On passe de la techno-parade au Club Mickey »
La parole au peuple de manière directe …
« La souveraineté du peuple français, ce n’est pas donner la licence à une génération de détruire tout ce qu’il a fait pour la démocratie pendant les générations précédentes. »
MACRON …
« Ce qui arrive (à Emmanuel Macron) serait arrivé tout de même à n’importe quel autre candidat qui aurait été élu, un déni de réalité massif. »