Quand les (romans) policiers sont rattrapés par la réalité …
Si les criminels deviennent de plus en plus raffinés et précautionneux, les policiers se tournent de plus en plus vers les scientifiques et les …mathématiciens pour affiner leurs techniques d’investigation. Et, après les empreintes digitales, puis les tests ADN, voici apparaître « l’éponge à odeurs ».
La multiplication des tests ADN :
A l’heure où la charge de la preuve pèse de plus en plus sur les décisions de justice et alors que visiblement les coupables présumés ne semblent souvent pas craindre de mentir – même sous serment (tout en disposant du droit de se taire), les tests ADN arrivent à point nommé.
Mais en fait, ce n’est pas la seule raison de l’explosion de leur utilisation !
Car il s’est produit une autre révolution : celle de l’abaissement spectaculaire de leur prix de revient.
En effet, celui-ci a baissé de 10% en 10 ans, mais surtout de 1000% en 25 ans!
Pour, aujourd’hui, s’établir à 49 dollars soit environ 42 €.
L’ « éponge à odeurs » plus performante que l’odorologie
Chaque individu possède une empreinte olfactive composée :
- d’une odeur primaire présentant à elle seule cent millions de milliards de combinaisons olfactives possibles. Elle est sécrétée par les glandes sudoripares et sébacées au niveau des aisselles, du pubis, du crâne, des mamelons, de la paume de la main et de la plante des pieds.
- d’une odeur secondaire induite par notre régime alimentaire, notre niveau de stress ou notre état de santé
- d’une odeur tertiaire qui résulte d’apports extérieurs et de notre environnement comme les produits cosmétiques ou la fumée de cigarette.
Or les scientifiques sont en train de mettre au point des « éponges à odeurs » capables de piéger les odeurs corporelles tant primaires que secondaires et tertiaires
En parallèle, scientifiques et mathématiciens explorent des méthodes innovantes alliant analyse par spectromètre de masse des odeurs stockées dans ces organogels et développement d’algorithmes permettant d’isoler l’empreinte olfactive des individus.
C’est ainsi qu’on annonce pour dans un délai de 3 ans la mise au point d’un prototype à même d’identifier un individu non seulement sur la base de son empreinte primaire, mais également secondaire et tertiaire.
Les policiers disposeront alors d’informations très utiles pour leur enquête sur l’état de santé ou l’environnement « chimique » des suspects recherchés et les magistrats disposeront d’éléments de preuve chiffrés et donc convaincants.