Fact checkers …levez-vous !
Pour TRUMP, c’est déjà fait
Le journal américain « Washington Post », devant l’ampleur de la tâche, a assigné trois collaborateurs à la fonction de « Fact checker », autrement dit en français, de vérificateur des faits, entièrement dédiés aux petits et … grands arrangements de Donald Trump avec la vérité.
Et il y a du boulot.
Au 13 novembre 2017, « selon leur dernier décompte, Donald Trump, Président des Etats-Unis, a prononcé, depuis son entrée en fonction, soit en 298 jours, de tweets mobiles en déclarations surréalistes, 1628 mensonges, demi-vérités, exagérations ou déformations de la vérité, ce qui donne une moyenne de 5,5 par jour ! » Au bout d’un an il devrait donc taquiner les 2000 au total …
(Source : billet d’Alain Rémond, La Croix du 17 novembre 2017)
Sur nos réseaux sociaux : checkers, soyez les bienvenus
Dans une société où la confiance est de moins en moins partagée, paradoxalement les réseaux sociaux deviennent « paroles d’évangile » sans qu’il soit besoin, pour beaucoup, de nulle vérification. Au prix évidemment d’un risque de façonnage pervers des esprits.
En même temps que la presse et les médias traditionnels, soumis à des règles déontologiques de transparence, sont de plus en plus abandonnés.
Ces moyens de communication ont cependant tous l’avantage de se matérialiser en supports visibles susceptibles d’être répertoriés et analysés.
Vaste champ d’investigation pour tout checker même « en herbe » !
Dans nos enjeux locaux : checkers, soyez les décideurs
Spectateurs (amusés) face aux Fake News de Trump, filtres (plus ou moins actifs) face aux Fake News déversés par les réseaux sociaux, sommes nous par contre totalement désarmés face aux Fake News locaux , sans support concret …
… en particulier ceux déversés « périodiquement », à huis-clos, dans la stratégie sournoise d’une « Fake information » invisible et volatile, au porte à porte ?